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Le portrait – Un parcours historique
Apparue à la fin du XIXe siècle, la photographie va démocratiser et multiplier le portrait.
Jusqu’ici réservé aux élites, le portrait va se rendre accessible à tous, bourgeois en reconnaissance de statut, prolétaire dans la représentation de soi et la projection d’ascension sociale.
Un besoin prononcé va naitre de sortir de l’interprétation du peintre pour adhérer au procédé de l’empreinte photographique génératrice de portraits de type « documentaire », affirmation de l’individualité.
Puis, La photographie de portrait va s’émanciper de son caractère pictural en écrivant sa propre grammaire dans l’affirmation d’une approche contemporaine, basée aussi sur les attributs techniques inhérents au média et générant ainsi sa propre influence du genre.
Alors, le questionnement opère encore, de la symbiose à donner à voir du portrait, entre la forme – la ressemblance des traits singuliers du modèle – et le fond – l’affirmation de son identité profonde – Le portrait photographique engendre donc une double résonnance, il est « un art de la personne », et simultanément « un art de l’image ». A chaque photographe reste la quête de trouver une réponse singulière à l’adéquation entre l’image et l’identité. [*]
Photographie de portrait
Je m’inscris pleinement dans cette démarche photographique du portrait profond.
J’envisage une séance de portrait comme un moment privilégié pour aller à la rencontre de l’autre, lui porter de l’intérêt, le considérer.
Dans l’exercice du portrait en studio, je consacrer effectivement le temps nécessaire à la détente du modèle qui découvre un univers atypique et fait face à un objectif qui peut lui paraître parfois intrusif. Tout en respectant la distance photographique au modèle, je m’attache à établir cette relation dans l’empathie pour obtenir sa confiance. Alors, je peux me permettre de diriger ses attitudes en donnant exemple pour une pose juste. Et puis, la magie de l’échange opère dans un contact établi où les barrières tombent et laissent à capter une identité intérieure dans un temps suspendu et précieux mais souvent fugitif.
Photographe de portrait, j’apporte une attention particulière à modeler le visage dans un jeux de lumières et d’ombres douces ou dures selon le sujet et la personnalité perçue.
Le portrait photographique noir et blanc est indissociable du genre. Les nuances de tonalité apportent un aspect intemporel qui, associé à la sobriété et l’équilibre du format carré, renforce encore cette valeur d’authenticité pour faire sens de la personne photographiée.
Je décline la photographie de portrait de plusieurs façons.
Le portrait corporate personnifie l’image d’une activité – à l’attention des professionnels, dirigeants, collaborateurs d’entreprises ou professions libérales. L’exercice se prolonge aux photos de groupes ou trombinoscopes d’entreprises.
Le portrait individuel en plan serré ou close-up se joue dans cet affranchissement de tout code social. Ce portrait intimiste va chercher son impact dans la force du regard qui lève le voile sur une partie de « la profondeur de l’être ».
En reportage événementiel, j’aime ponctuellement me muer en photographe portraitiste pour prendre le contre-pied du portrait posé. Observateur, dans une approche en off, à l’affût, saisir l’expression spontanée, l’attitude ou le geste à la volée … le portrait volé ?
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– CPME Gironde – Cabinet Avocagir –
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[*] Références du propos :
Carnet de recherche de Sylvain Maresca – sociologue
https://viesociale.hypotheses.org/4214
Françoise Paviot – Galeriste photo – Enseignante – rédactrice en chef
https://www.narthex.fr/blogs/la-photographie-un-oeil-pour-voir-le-monde/le-portrait-un-usage-social-de-la-photographie