J’ai réalisé, il y a de cela quelques longues années en arrière, une série de photographies de nuit en noir et blanc des rues de Lille, ma ville berceau, à la manière
de Brassaï ou plutôt Atget, dans l’idée de pendre trace de l’espace public.
Depuis quelques temps, je suis installé à Bordeaux et j’ai découvert la cité, son histoire et ses quartiers historiques.
Sans prétention de m’intégrer ou non dans le genre de la street photography1, à plusieurs reprises, je suis parti en quête de l’humain et de l’urbain.
Je me suis pris au jeu de travailler l’acuité de mon observation aux petites histoires de rues, aux scènes fugitives ou aux objets anecdotiques qui pouvaient s’offrir à moi.
Ces photographies témoignent juste de ces quelques moments fugitifs qui m’ont interpellés et tels que j’ai pu les apprécier et les traduire de mon propre regard.
1 Le genre de la street photography, d’un style très marqué de ses origines jusqu’au milieu du XXe siècle, a pris aujourd’hui, dans ce prolongement, des formes diverses, dans une ouverture très contemporaine.