Suivi de chantier | Construction neuve | Rénovation | Réhabilitation | Requalification
Chantier de Construction
Les natures de chantiers de bâtiments sont multiples, s’étendant de la réhabilitation à la restauration, de la restructuration à la modernisation, ou encore vers la requalification globale.
Pour remporter les appels d’offres et les marchés des grands projets, les acteurs du domaine de la construction s’organisent en groupement d’entreprises de type conception, réalisation, maintenance. Ces entreprises du BTP doivent aujourd’hui répondre à des contraintes de chantiers à haute qualité environnementale [HQE] et de développement durable. L’ouverture du chantier s’engage donc sur l’établissement du plan d’installation de chantier [PIC] qui permet à tous les corps de métiers de se coordonner dans le déroulement de leurs activités de terrain. La mission organisation, pilotage et coordination [OPC] se charge de l’encadrement du chantier, du respect du planning et de la prévention des risques professionnels.
S’en suit un premier flux d’engins de travaux, excavatrices, chargeuses et camions-benne affairés à la préparation et au nivellement du terrain par des activités de terrassement et de réalisation des fondations profondes. Puis arrive l’installation de grues à tour équipées de longues flèches pour distribuer le chantier.
La phase de gros œuvre voit se monter la structure de l’ouvrage, étage par étage, au moyen de coffrages et compas pour le coulage du béton des murs et colonnes porteurs et de ferraillage et treillis soudés pour les dalles en béton armé. En parallèle, des forêts d’étais-manchon et mâts de construction ajustables soutiennent temporairement les différents plateaux. Quant aux tirant-poussant leur fonction est de positionner les éléments béton préfabriqués. Le déploiement du matériel d’échafaudage, de nacelles autonomes ou de plateforme élévatrice mobile de personnel [PEMP] facilite le travail en hauteur de manière sécurisée.
Ensuite, lors du second œuvre et de l’aménagement intérieur, les corps d’états techniques équipent l’édifice des différents fluides et réseaux, notamment électricité, domotique et informatique, eau et chaufferie-ventilation-climatisation [CVC]. Dans le même temps, les Corps d’état architecturaux habillent les locaux, des menuiseries et plâtreries intérieures, des revêtements des murs et sols et des plafonds suspendus.
Les opérations de finitions terminées marquent l’achèvement des travaux. Les équipes s’occupent alors au nettoyage du chantier. Après l’aplanissement des abords de l’ouvrage, l’espace paysagé prend place pour l’agrément, en finalisant la destination du bâtiment.
Enfin, l’acte de réception procède au transfert de la garde de l’immeuble au maître d’ouvrage qui en prendra pleine possession avec le procès-verbal de livraison. Cette dernière étape marque le départ de la garantie décennale.
Photographie de suivi de chantier
Un univers minéral érigé par des bâtisseurs.
Le chantier de construction me fait l’effet d’un vaste théâtre dont le décor organisé en perpétuelle évolution et les acteurs agissant dans une effervescence constante piquent la curiosité et engagent à la découverte.
Le premier choc visuel tient à la notion du monumental, gigantisme de l’ouvrage, démesure des équipements de chantier et des engins de travaux, énormité des éléments de béton en mouvement dans les airs et fourmillement des équipes de chantier en présence.
Photographe de la construction, j’envisage ma mission dans l’idée de faire témoignage de la progression du chantier et du travail des ouvriers du bâtiment qui l’anime – écrire la métamorphose de l’édifice.
Être photographe du bâtiment est une spécialité qui requiert à la fois technicité et créativité. Ma démarche se situe donc entre photographie esthétique et graphique et photographie documentaire, pour la création du fond photographique répondant aux attentes de mon commanditaire.
J’effectue mon approche de photographe de terrain en me donnant le temps, de cheminer, de m’attarder, d’observer … en fait d’aller à la rencontre, de l’effort collectif d’une équipe, de l’opération de positionnement d’un élément béton, du mouvement de rotation de la grue à tour, du geste expert du technicien …
Lors de mon reportage photographique de chantier, mon regard s’ouvre sur l’environnement immédiat pour appréhender le construit bardé de nombre d’équipement techniques, et plus à distance pour faire focus sur une opération de manutention de matériel de chantier. Ma quête photographique m’amène également autour de l’humain, maitre d’œuvre des lieus, dans son savoir-faire, son expertise, son habileté manuelle au maniement de l’outil ou au pilotage des machines, pour capter le portrait de la concentration ou bien faire trace des traits du visage dans l’effort, et encore intercepter l’expression de sa décision face aux contraintes de chantier.
Que la mission consiste en une prise de vue ponctuelle d’une manœuvre spécifique ou dans le suivi de chantier au long court, avec la connaissance du terrain et des règles essentielles de sécurité, je suis un photographe de chantier agile. Je m’équipe léger et polyvalent (distance à parcourir et montées des étages) – Matériel de reportage : deux boitiers, l’un muni du zoom court pour les plans rapprochés et les portraits, l’autre avec un zoom long fixé à un monopode pour « aller chercher » des scènes éloignées, deux flashs dans le sac à dos, au cas où… –
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